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Publié le lundi 8 mars 2021

L’eau : ce bien précieux

L’eau : elle est présente tout autour de nous, et pourtant si précieuse ; bien commun vital facile d’accès dans nos régions, et pourtant si rare. Ce paradoxe s’explique par les différences de nombreuses eaux : douce ou salée, eau de pluie, eau brute des rivières, eau potable traitée pour la consommation, eau usée après utilisation par l’homme, etc. Ce sont les cycles de l’eau.

Le grand cycle de l’eau est celui naturel formé par la pluie qui tombe, ruisselle et s’infiltre dans le sol. Elle forme les ruisseaux jusqu’aux fleuves et à l’océan avant de s’évaporer et former les nuages. Le petit cycle est celui créé par l’homme pour la consommation : l’eau est captée en sous-sol ou dans les cours d’eau, traitée puis distribuée en eau potable. Après utilisation elle est assainie puis rejetée dans le milieu naturel.

Facteurs de dégradation de l’eau

En milieu naturel, l’eau s’autoépure, c’est à dire que les pollutions organiques présentes dans l’eau sont dégradées. Cela est permis par l’écoulement lent de l’eau sur tout son cycle, le profil naturel des cours d’eau (avec des méandres), qui permet ses crues et décrues, les zones humides, l’infiltration dans le sol ou encore la végétation.

Mais de nombreux facteurs dégradent la qualité de l’eau et empêchent son autoépuration : les cours d’eau rectilignes et sur-creusés, l’érosion des parcelles agricoles (parcelles en pente sans haies bocagères), l’utilisation importante d’engrais et de pesticides, les assainissements défectueux ou encore les facteurs liés à l’urbanisation. En Ille-et-Vilaine seulement 3 % des cours d’eau et lacs sont considérés comme en bon état écologique. Sur le territoire de Bretagne porte de Loire Communauté, 51 % des masses d’eau sont en état moyen et 41 % en état médiocre ou mauvais.

Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (Gemapi)

À travers la politique Gemapi (gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations), la Communauté de communes, les syndicats de bassins versants (de la Seiche, du Semnon et Chère-Don-Isac) et l’EPTB Vilaine réalisent de nombreuses actions visant à améliorer la qualité de l’eau en agissant sur ces facteurs de dégradation. Le programme Breizh-Bocage, porté localement par Bretagne porte de Loire Communauté, permet par exemple de financer l’installation de haies bocagères pour limiter l’érosion, améliorer l’infiltration de l’eau dans le sol et prévenir les inondations.

Chacun à son niveau peut aussi contribuer à améliorer la qualité et la quantité de l’eau de nos territoires. On peut limiter l’utilisation de produits nocifs, faire vérifier voir réhabiliter son assainissement, économiser l’utilisation de l’eau, mais aussi participer aux actions proposées par les syndicats de bassins versants : restaurer un cours d’eau sur son terrain, adapter ses pratiques agricoles à ses parcelles ou encore planter des haies bocagères.

 

Pensez y la prochaine fois que vous ouvrirez le robinet !

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